Pour la troisième journée préparatoire, le menu est le même. Cependant, en ce qui concerne le ressenti… laissez-moi vous en parler.
Le petit déjeuner du de la troisième journée préparatoi
Ce jour-là, c’était un jour spécial, en effet, je devais participer au salon du vivre autrement au parc floral, en tant que masseur.
Je savais que je n’aurais pas le temps de manger et que je sauterais le déjeuner. Le matin, j’ai mangé exactement comme conseillé par le Dr. Lutzner : du riz, cinquante grammes, et une tomate.
J’ai préparé une thermos avec une tisane pour me caler pendant ma journée, ainsi qu’une gourde d’eau
Le salon
Avec le petit-déjeuner, je suis arrivé en retard sur le lieu d’exposition.
Ce n’était pas grave, je me suis installé tranquillement. De toute façon, ayant considérablement réduit mes apports caloriques, je ne pouvais pas être autrement que lent.
La journée est passée à grande vitesse, sans que ma faim ne me gêne. J’étais trop occupé à masser, démarcher, parler, rencontrer. Dès que j’avais cinq minutes de libre, je mâchais une gorgée de tisane.
À la fin de la journée, une bonne fatigue s’est installée en moi, mais j’étais satisfait d’avoir tenu la journée sans manger. J’ai réalisé que je n’avais bu qu’un seul litre de tisane dans la journée, alors qu’il aurait fallu en boire au moins le double, lors cette troisième journée préparatoire.
La soirée de la troisième journée préparatoire
Le retour du salon a été d’une souffrance terrible. En effet, je devais rentrer en métro pendant 1h30. Maintenant que je n’étais plus en activité, peut-être sans l’adrénaline, mon esprit était entièrement tourné vers cette faim dévorante. Mon estomac était en feu, les intestins remuaient, demandant quelque chose pour se sustenter.
Je n’avais qu’une hâte : rentrer.
Je buvais de l’eau de ma gourde, gorgée par gorgée. Je mastiquais longuement, puis j’avalais. Cela apaisait ma faim quelques minutes, puis elle revenait de plus belle. L’eau mâchée était un sacré coupe-faim, mais avec un effet trop court.
Je rêvais éveillé de mon riz et de mes tomates du soir, même si ce serait mon dernier repas solide avant une semaine.
Une fois rentré, je me suis précipité sur mon autocuiseur à riz et mes tomates. Malgré mon envie de manger et ma faiblesse, car oui je me sentais faible après cette grosse journée, j’ai mangé lentement.
Ce soir-là, de la troisième journée de préparation, je me suis senti plein de doutes. Je ne me croyais pas capable de tenir les cinq jours, surtout que la première journée de jeûne doit être une journée de calme à se reposer, à dormir. Or, cela ne serait pas possible. Je devais enchaîner sur une deuxième journée au salon.
Inquiet, je me suis couché.